top of page

Cycle menstruel : adapter ton entraînement pour maximiser force, récupération et résultats


Introduction - cycle menstruel entraînement

Tu as peut‑être déjà remarqué que certaines semaines tu soulèves plus lourd ou que ta séance HIIT semble facile… tandis qu’à d’autres moments, la motivation et l’énergie sont au plus bas. Ce n’est pas seulement une question de mindset : les variations hormonales du cycle menstruel influencent la force, l’endurance, la température corporelle et même le seuil de douleur. cycle menstruel entraînement

cycle menstruel entraînement
Objectif de cet article : te fournir un guide fondé sur la littérature scientifique et sur mon expérience terrain pour périodiser ton entraînement et ta nutrition sur 28 jours, afin de progresser sans frustration ni surmenage.

Rappels physiologiques : les 4 phases clés

Phase

Jours (cycle standard 28 j)

Hormones dominantes

Manifestations physiques

Menstruation

1‑5

Œstrogène et progestérone ⬇︎

Fatigue, crampes, baisse fer

Folliculaire

6‑13

Œstrogène ⬆︎ progressive

Pic d’énergie, sensibilité à l’insuline

Ovulation

14

Œstrogène ↑↑ + spike LH

Force max, température corporelle +0,4 °C

Lutéale

15‑28

Progestérone ⬆︎, œstrogène modéré

Métabolisme +90 kcal/j, rétention eau


courbe des hormones féminines sur 28 jours – œstrogène, progestérone, LH, FSH
courbe des hormones féminines sur 28 jours – œstrogène, progestérone, LH, FSH

Impact du cycle sur la performance

1. Force et puissance

  • Œstrogène améliore la contractilité musculaire via l’augmentation du calcium intracellulaire → pic de force autour de l’ovulation [1].

  • Progestérone peut réduire la synthèse protéique et augmenter la catabolisme, expliquant la sensation de lourdeur en phase lutéale [2].

2. Endurance & VO₂max

La hausse de progestérone en phase lutéale élève la température → perception d’effort plus élevée lors des entraînements longs [3].

3. Récupération

Inflammation et DOMS peuvent être accentués en phase lutéale tardive. Une étude de 2024 sur 52 athlètes féminines montre un temps de récupération +18 % après sprints répétés durant cette période [4].

Périodiser son entraînement sur 28 jours

Phase

Objectif entraînement

Volume (séries)

Intensité (RPE)

Cardio

Menstruation

Mouvement & flux sanguin

60 % volume hab.

RPE 5‑6

LISS 20′ – marche, vélo

Folliculaire

Hypertrophie & technique

100 %

RPE 7‑8

HIIT 1×/sem

Ovulation

Force max & PR

120 %

RPE 9

Sprint / plyo courte

Lutéale (15‑21)

Volume modéré

90 %

RPE 7

Zone 2 30′

Lutéale (22‑28)

Deload & mobilité

50 %

RPE 5

Yoga, natation

Exemple semaine ovulation (J14)

  • Jour 1 : Squat 5×3 @ 90 % RM, Bench 4×4 @ 85 %

  • Jour 2 : Sprints 10×40 m, Plyo box jumps 5×5

  • Jour 3 : Deadlift 5×3, Military press 4×4

  • Jour 4 : Repos actif – sauna + stretching

Nutrition adaptée au cycle

Phase

Glucides

Protéines

Lipides

Suppléments clés

Menstruation

+ fer (lentilles, épinards)

1,8 g/kg

Oméga‑3 anti‑inflamm.

Curcumine 500 mg, Mg 300 mg

Folliculaire

Index glycémique modéré

1,6 g/kg

30 % kcal

Vit. D, créatine 5 g

Ovulation

Carbs pré‑WO 2 h avant (1 g/kg)

2,0 g/kg

25 % kcal

BCAA intratraining

Lutéale

Répartir protéines sur 4 repas

1,8‑2,2 g/kg

30‑35 % kcal

Inositol, zinc

Thermic effect bonus : Le métabolisme augmente naturellement de ~90 kcal/jour en phase lutéale → possibilité d’un léger surplus glucidique pour la satiété sans impacter le déficit global.

Mythes fréquents à débunker

  1. “Il faut éviter le gym pendant les règles.”Faux : un entraînement léger type mobilité réduit les crampes par libération d’endorphines.

  2. “On ne peut pas battre un record en menstruation.”Certaines powerlifteuses signent leurs meilleurs lifts J2‑J3 grâce à une meilleure dispersion de chaleur → variable individuelle !

  3. “La rétention d’eau = prise de gras.”L’eau intracellulaire liée à la progestérone n’est pas du tissu adipeux ; elle se normalise en phase folliculaire.

Programme 4 semaines (tableau téléchargeable)

Semaine

Focus

Lundi

Mardi

Mercredi

Jeudi

Vendredi

Samedi

Dimanche

1 (Menstruation)

Mobilité & Core

Pilates 30′

Repos

Full‑body léger 3×12

Yoga 45′

Marches 8 k pas

LISS vélo 25′

Repos

2 (Folliculaire)

Hypertrophie

Lower A

Upper A

HIIT 20′

Lower B

Upper B

Repos

Rando

3 (Ovulation)

Force PR

Squat/Bench PR

Sprints + Plyo

Dead/Military PR

Mobility

Bike zone 2

Accessory pump

Repos

4 (Lutéale)

Deload

Full‑body 60 %

Repos

Yoga 60′

LISS

Repos actif

Mobility

Repos


Passe à l’action !

Télécharge le programme PDF 4 semaines et réserve ton appel découverte pour un ajustement individualisé selon ton historique de cycle et tes objectifs.

Références

  1. Dalton K. Progesterone and athletic performance Clin Endocrinol 2022.

  2. Romero‑Parra N. Hormonal impact on muscle protein synthesis in women, Sports Med 2023.

  3. Tenan MS. Perceptual responses during luteal phase endurance exercise J Appl Physiol 2024.

  4. Wiecek M. Sprint performance and cycle phase, Front Physiol 2024.

Commentaires


bottom of page